8 mesures de lutte contre le gaspillage

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Particuliers ou professionnels, la lutte contre le gaspillage concerne tout le monde. Découvrez les mesures à destination des entreprises.

Le gaspillage, ce n’est pas seulement des déchets qui s’accumulent sur la planète. C’est aussi des milliards de tonnes de gaz à effet de serre émises pour rien. Une hérésie quand on connaît les enjeux du réchauffement climatique. Alors pour contribuer à un monde plus durable, chaque action compte.

La lutte contre le gaspillage en fait partie. Elle a d’ailleurs fait l’objet de plusieurs mesures par la loi AGEC. Quelles sont-elles ? Découvrez-les.

1. La suppression progressive du plastique jetable

La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire prévoit la fin du plastique à usage unique d’ici 2040. Plusieurs mesures ont alors été adoptées :

  • Janvier 2021 : les pailles en plastique sont interdites à la vente, de même que les piques à steak, les couvercles à verre jetables, etc.
  • Janvier 2022 : les fruits et légumes frais inférieurs à 1,5 kg ne pourront plus être conditionnés dans des emballages en plastique.
  • Janvier 2023 : à la place de proposer de la vaisselle jetable, les restaurants doivent proposer de la vaisselle réutilisable. Cependant, cette mesure ne s’applique pas encore pour les livraisons à emporter.
  • Janvier 2024 : il est interdit de vendre des dispositifs médicaux contenant des micro-plastiques.
  • Janvier 2025 : les emballages constitués de polymères ou de copolymères styréniques, non recyclables, ainsi que les contenants alimentaires de cuisson, de réchauffage et de service en plastique devront également être supprimés.
  • etc.

Progressivement, le plastique à usage unique va être amené à disparaître. Un bon moyen de lutter contre le gaspillage des ressources, et les milliers de déchets plastiques.

2. La fin du ticket de caisse

Bien souvent, le ticket de caisse finit à la poubelle, sans même avoir été lu. Entre les courses au supermarché, le shopping ou les achats de Noël, ce sont des tonnes et des tonnes de papier qui sont gaspillées chaque jour. Plus précisément, cela représente en moyenne plus de 10 000 rouleaux de papier par an, par hypermarché.

Et pourtant, le ticket de caisse est indispensable. Que ce soit pour vérifier une erreur, profiter d’une promotion ou retourner un article, il constitue une preuve indispensable. Il n’est donc pas question de le supprimer, mais plutôt de le modifier pour lutter contre le gaspillage.
Depuis le 1er août 2023, l’impression du ticket de caisse n’est plus automatique. Les caissiers doivent demander au consommateur s’ils souhaitent ou non l’imprimer.

3. Des fonds pour le réemploi

La lutte contre le gaspillage passe aussi par le recyclage. Ainsi, des fonds dédiés au financement du réemploi et de la réutilisation ont été mis en place. Ceux-ci bénéficient aux structures de l'économie solidaire, comme les recycleries.
L’idée est alors de faciliter le recyclage de certains produits.

Pour les financer, la loi définit les filières REP (responsabilité élargie des producteurs). Il s’agit entre autres des produits du tabac, des jouets, des articles de sport, de bricolage, les piles, les matelas, etc. Ces produits étant considérés comme polluants, le gouvernement les met davantage à contribution : c’est le principe du pollueur-payeur.

4. L’information sur la garantie légale de conformité

La lutte contre le gaspillage, c’est aussi favoriser la réparation plutôt que l’achat de produits neufs.

Pour cela, la loi AGEC a d’abord renforcé l’information sur la garantie légale de conformité. Ce principe est loin d’être nouveau. Il s’agit simplement d’obtenir un remplacement, une réparation ou un remboursement d’un produit détérioré. Mais désormais, les entreprises ont l'obligation de mentionner cette garantie et sa durée sur le ticket de caisse.

En plus, pour les produits d’occasion, la durée de la garantie a été allongée de 6 à 12 mois. Et si un produit a été réparé dans les 2 ans suivant son achat, il bénéficie d’une extension de garantie de 6 mois supplémentaires.

5. Le bonus réparation

En dehors du cadre de la garantie légale de conformité, la réparation est toujours encouragée. Comment ? Grâce à un bonus réparation. Au lieu de jeter leurs produits électriques, vêtements et chaussures détériorés, les consommateurs peuvent les faire réparer. Avec le bonus réparation, ils peuvent bénéficier d’une réduction sur le montant de la facture. Mais pour cela, il faut faire appel à des entreprises disposant du label Qualirépar.

6. La lutte contre le gaspillage alimentaire renforcée

Les professionnels de la distribution alimentaire et de la restauration collective doivent réduire leur niveau de gaspillage alimentaire de 50 % d’ici 2025 (par rapport à 2015).

Des objectifs similaires sont imposés aux secteurs qui produisent ou transforment des denrées alimentaires ainsi qu’à la restauration commerciale. Mais ces derniers ont jusqu’à 2030 pour les atteindre.
Pour ce faire, les entreprises peuvent mener une série d’actions :

  • Donner les produits alimentaires invendus aux associations (c’est d'ailleurs une obligation pour les grossistes) ;
  • Mieux gérer les stocks via une meilleure information et codification des dates de péremption ;
  • Adapter davantage les approvisionnements aux consommations réelles ; etc.

Les particuliers sont aussi mis à contribution de la lutte contre le gaspillage alimentaire, à travers une valorisation des biodéchets. Pour ce faire, les Français doivent jeter leurs déchets alimentaires dans des solutions de collecte dédiées.

7. La fin des médicaments à l’unité

Dans le monde médical, la lutte contre le gaspillage est aussi de rigueur. Et oui, en cas de traitement, il est assez rare de terminer la plaquette de comprimés. Or, après un certain temps, ils deviennent périmés et finissent à la poubelle.
Jusqu’à présent, il est possible de recycler ces médicaments.

Mais tous les Français ne s’en donnent pas forcément la peine. Et surtout, la transformation des médicaments nécessite aussi la mobilisation d’autres ressources, ne serait-ce que l’électricité pour faire fonctionner les machines.

C’est pourquoi, la loi AGEC prévoit la vente de certains médicaments à l’unité.

8. La valorisation des déchets non alimentaires

L’une des mesures phares de la loi AGEC est l’interdiction de détruire les invendus non alimentaires. Le problème, c’est que ceux-ci prennent de la place dans l'entrepôt de stockage, ce qui coûte cher à l’entreprise.

Alors pour écouler leurs stocks, les entreprises peuvent valoriser leurs déchets. L’une des solutions mises en avant, c’est le don aux associations. Ainsi, vous pouvez donner vos produits invendus à des organismes d'intérêt général ou d’utilité publique. En plus de contribuer à la mission de l’association, vous améliorez votre image de marque et vous bénéficiez d’une réduction fiscale.

Autant d’avantages qui incitent encore plus à lutter contre le gaspillage. Et si vous ne savez pas comment faire, Done vous accompagne. Nous vous aidons à trouver une association de proximité qui a besoin de vos produits, nous nous chargeons de la logistique et nous vous transmettons le rescrit fiscal pour que vous bénéficiez de la réduction d'impôt.

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