Comment obtenir le label anti-gaspillage ?

Le label anti-gaspillage récompense les entreprises qui réduisent leurs déchets alimentaires et s’engage dans la lutte contre le gaspillage.

Pour récompenser les “bons acteurs” de la chaîne alimentaire, le gouvernement a mis en place un label anti-gaspillage. L’idée est simple : ceux qui s’engagent et agissent pour la réduction de leurs déchets alimentaires peuvent être labellisés. Autrement dit, ils bénéficient d’une reconnaissance au niveau national pour leur action en faveur de la lutte contre le gaspillage. Alors qu’est-ce que ce label national ? Comment l’obtenir ? Est-il possible d’obtenir une certification similaire pour la lutte contre le gaspillage non alimentaire ? Done répond à vos questions.

Qu’est-ce que le label anti-gaspillage ?

Le label national anti-gaspillage alimentaire a été introduit par la loi AGEC. Il s’agit d’une marque de l’État visant à valoriser les acteurs engagés dans la lutte contre le gaspillage.

Objectif du label anti-gaspillage alimentaire

La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire fixe une série de mesures pour changer nos modèles de production actuels. L’objectif étant de limiter les déchets et de préserver les ressources naturelles.
L’une des mesures phares, c’est l’objectif de réduction des niveaux de gaspillage alimentaire de 50 % par rapport à 2015. Celui-ci doit être atteint :

  • En 2025 pour les acteurs du secteur de la distribution alimentaire et de la restauration collective.
  • En 2030 pour les acteurs de la consommation, de la production, de la transformation et de la restauration commerciale.


Pour inciter les entreprises à réduire leurs déchets, le gouvernement les récompense à travers un label national anti-gaspillage alimentaire. Ce label valorise les acteurs qui contribuent à la réduction du gaspillage.


Bon à savoir : la réduction du gaspillage s’entend à tous les niveaux de la chaîne alimentaire. Que ce soit la distribution aux consommateurs finaux, la conservation des aliments, leur transport, … À ce titre, il concerne une grande diversité d’acteurs : les petites, moyennes et grandes surfaces, les restaurateurs, les traiteurs, les producteurs, les grossistes, etc.


Alors comment réduire le gaspillage alimentaire ? Plusieurs actions peuvent être mises en œuvre, telles que : le don des denrées alimentaires dont la date de péremption est proche, la gestion des stocks, l’écoulement des denrées à date courte (DLC / DDM) ou dépassée, etc. À travers le label anti-gaspillage alimentaire, le gouvernement entend valoriser et encourager toutes ces bonnes pratiques.

Les niveaux de labellisation

S’il existe plusieurs actions possibles pour réduire le gaspillage alimentaire, toutes n’ont pas forcément le même impact. Les acteurs engagés ne contribuent donc pas tous de la même manière à la lutte contre le gaspillage. C’est pourquoi, il existe différents niveaux de labellisation :

  • 1 étoile : il s’agit de démontrer l’engagement des entreprises dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. À ce stade, il n’y a pas encore de résultats visibles, mais les premières démarches ont été engagées.
  • 2 étoiles : les entreprises maîtrisent les bonnes pratiques en matière de réduction du gaspillage. Pour preuve, elles ont mis en place un ensemble d’indicateurs permettant de suivre les actions mises en place, et de mieux les cibler.
  • 3 étoiles : ce sont les entreprises exemplaires. Les actions implémentées ont de vrais effets positifs, que ce soit en termes d’ampleur, de qualité, ou de précision. Pour les plus engagées, il est aussi possible de recevoir une mention spéciale, selon laquelle elles se rapprochent de l’objectif zéro déchet alimentaire.


Pour chaque niveau, le logo du label anti-gaspi varie, permettant ainsi de les différencier.

équipe done

Comment obtenir la certification anti-gaspi ?

Passer un audit de certification

Pour obtenir le label anti-gaspillage alimentaire, les entreprises doivent se faire labelliser par un organisme certifié par l’État.
Mais avant cela, elles doivent réaliser un auto diagnostic. Il s’agit de réaliser un état des lieux des actions mises en place et de définir une stratégie claire pour réduire les déchets.


Ce n’est qu’après cet auto-diagnostic que l’entreprise est auditée par un organisme certificateur agréé. Celui-ci analyse les pratiques et le plan d’action selon une grille prédéfinie contenant 17 critères.

Respecter les critères de labellisation

Les 17 critères du label anti-gaspillage alimentaire visent à évaluer les performances de l’entreprise en matière de :

  • Approvisionnement et achat des denrées alimentaires : cela passe par la politique commerciale, la gestion des commandes, la sensibilisation du personnel, l’intégration de la lutte contre le gaspillage dans les relations fournisseurs, …
  • Fabrication et commercialisation des aliments : l’un des critères les plus importants constitue le taux de casse nette (il ne doit pas dépasser un certain seuil et être justifié). On y retrouve aussi l’écoulement des denrées alimentaires à date courte, les pratiques de rotation, la sensibilisation des clients, …
  • Gestion des invendus : notamment via le don aux associations. Ici, la qualité des dons réalisés est particulièrement surveillée.


Selon le niveau des entreprises pour chacun de ces critères, elles obtiennent un certain nombre d'étoiles.

Quid des produits non alimentaires ?

À l’heure actuelle, il n’existe pas de label anti-gaspillage pour les produits non alimentaires. Pour autant, la loi AGEC entend lutter contre le gaspillage sous toutes ses formes. C’est pourquoi, elle interdit la destruction des invendus non alimentaires. À la place, elle favorise la revalorisation des invendus.

La valorisation des invendus non alimentaires

Pour valoriser les invendus non alimentaires, la loi AGEC offre 3 pistes :

  • La réutilisation : il s’agit de transformer les produits pour les rendre propres à la consommation. Par exemple, la réparation et le nettoyage d’un ordinateur endommagé.
  • Le recyclage : le produit est totalement transformé. Ses matières premières sont utilisées pour créer d’autres articles. Si cette solution réduit les déchets, elle n’est pas optimale, puisqu’elle consomme beaucoup de ressources.
  • Le réemploi (ou le don aux associations) : les entreprises donnent leurs produits non alimentaires invendus à des associations qui en ont besoin. C’est la méthode privilégiée par le gouvernement. D'ailleurs, elle vous ouvre même droit à une réduction d'impôt correspondant à 60 % de la valeur du don.


Vous ne savez pas comment faire pour donner vos invendus ? Done vous accompagne depuis le choix de l’association jusqu’à l’envoi du reçu fiscal en passant par la logistique.

La mise en avant des dons

Même si vous n’avez pas de label anti-gaspillage, il est tout à fait possible de mettre en avant vos engagements en matière de réduction des déchets.


D’une part, à travers votre politique RSE (responsabilité sociétale des entreprises). Englobant l’ensemble des résultats extra-financiers, la stratégie RSE inclut vos actions en faveur de l’environnement et de la société. Or, le don d’invendus aux associations contribue à ces deux 2 pans de la RSE. En donnant, vous réduisez vos déchets, tout en venant indirectement en aide aux bénéficiaires de l’association (souvent des ménages disposant de faibles ressources). Vous avez donc tout intérêt à communiquer sur vos actions via votre rapport RSE. Publiez-le sur votre site internet, mentionnez vos actions sur les réseaux sociaux, informez vos clients, etc.


D’autre part, en travaillant avec Done. En plus de vous aider à gérer toute la partie administrative et logistique du don associatif, Done vous offre aussi de la visibilité. Nous ajoutons régulièrement des success stories sur notre site web et nos réseaux. C’est une excellente manière d'inciter aux dons, mais aussi de valoriser les entreprises donatrices.

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