Connaissez-vous l'impact environnemental de votre entreprise ?

De par leur activité, les entreprises ont forcément un impact sur l’environnement. Utilisation des matières premières, consommation d’électricité, transport de marchandises… chaque action contribue à une augmentation des émissions de gaz à effet de serre. Si cette réalité est inévitable, il est toutefois possible de limiter l’impact environnemental des entreprises à travers plusieurs mesures. Mais avant cela, il est primordial de prendre conscience de son empreinte carbone. Est-ce votre cas ? Voici quelques pistes.

Une obligation de mesurer son impact environnemental

L’impact environnemental des entreprises

L’impact environnemental des entreprises se traduit à différents niveaux :

• Sur l’air : c’est le plus courant, puisque l’air est directement affecté par les émissions de gaz à effet de serre. Ces dernières sont causées par la consommation d'électricité, le transport de marchandises, etc. À terme, cela se traduit par une acidification de l’air, un appauvrissement de la couche d’ozone ou encore le développement des particules fines.
• Sur l’eau : certains déchets déversés par les entreprises vont directement dans les rivières ou les fleuves. Ce qui contribue à une pollution des eaux douces ou marines. L’eau devient de moins en moins potable et les espèces marines s’intoxiquent progressivement.
• Sur le sol : ce sont les ressources de la terre, comme les énergies fossiles ou les métaux, qui ne sont pas renouvelables. Or, les entreprises exploitent ces ressources pour produire des biens ou des services. Le problème c’est qu’à force de les utiliser, elles disparaissent progressivement.

Une obligation de reporting extra-financier

Si l’impact environnemental des entreprises est inévitable, certaines actions sont plus néfastes que d’autres. Il revient donc aux organisations de mettre en place les mesures ayant le plus faible impact. C’est pourquoi, le gouvernement a voté plusieurs lois incitant les entreprises à agir en faveur de l’environnement. Parmi lesquels la loi Grenelle II et la loi de transition énergétique pour une croissance verte.
Ces lois imposent aux organisations l’établissement de reporting extra-financier. Leur performance n’est plus seulement mesurée à travers le seul prisme financier ou commercial, mais aussi à travers le prisme environnemental, social et la gouvernance. L’idée est de rendre les entreprises plus respectueuses de la planète et des droits humains.

Au niveau de l’environnement, le reporting extra-financier inclut un bilan carbone. L’idée est alors de mesurer les émissions de gaz à effet de serre pour mieux les réduire.

Attention toutefois, cette obligation ne concerne pas toutes les entreprises, seulement :

• Les entreprises de plus de 500 salariés (ou 250 en outre-mer) ;
• Les administrations publiques de plus de 250 salariés ;
• Les collectivités territoriales de plus de 50 000 habitants.

Pour autant, les entreprises ne répondant pas à ces critères ont tout intérêt à réaliser un bilan de leurs émissions de gaz à effet de serre. D’une part, parce que le gouvernement étend toujours plus cette obligation. Il ne serait pas étonnant que d’ici quelques années, toutes les entreprises de toutes tailles soient concernées. D’autre part, parce que les consommateurs sont de plus en plus conscients des enjeux écologiques. Ils préfèrent acheter auprès d’entreprises engagées, plutôt qu’auprès d’entreprises polluantes.

La mesure de l’impact environnemental de son entreprise

Il existe 3 outils pour mesurer son impact environnemental.

L’étude d’impact environnemental

L’étude d’impact environnemental vise à analyser les effets directs et indirects des activités humaines sur l’environnement. Cela concerne principalement les activités industrielles et l’utilisation des ressources naturelles.
Afin de réaliser cette analyse, les entreprises doivent rédiger un document décrivant leur activité, la situation environnementale et réglementaire, l’utilisation des ressources, la méthodologie de cotation, etc.

Pour aller plus loin, n’hésitez pas à vous reporter à :

• La norme ISO 14001 qui fournit des lignes directrices pour un système de management environnemental.
• La norme 14031 qui propose une véritable méthode de suivi de la performance environnementale, avec différents indicateurs clés.

Le bilan carbone

Le bilan carbone vise à mesurer les émissions de gaz à effet de serre directes et indirectes. Il prend en compte les 6 GES définis par le protocole de Kyoto : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), le protoxyde d'azote (N2O), les hydrofluorocarbures (HFC), les perfluorocarbures (PFC), l’hexafluorure de soufre (SF6).

Pour réaliser ce bilan carbone, les entreprises peuvent utiliser différents outils. Ces logiciels utilisent une méthode de calcul automatisée pour estimer les GES. Après avoir répondu à un questionnaire, vous pourrez connaître votre bilan carbone.

L’analyse du cycle de vie (ACV)

L’ACV se focalise davantage sur l’impact d’un produit tout au long de son cycle de vie. C’est-à-dire,

• La fabrication : Quelles sont les ressources utilisées pour concevoir un produit ?
• La distribution : Quel est l’impact carbone du transport ? C’est d’autant plus intéressant pour les produits fabriqués loin.
• L’utilisation par le consommateur : L’utilisateur a-t-il besoin de consommer de l’énergie pour l’utiliser ?
• La fin de vie : Y a-t-il des incitations au recyclage ou à la réparation du produit ? Ou celui-ci est-il simplement jeté en fin de vie ? L’idée est alors de favoriser l’économie circulaire. C’est là que Done intervient !

Ici, on ne s’intéresse plus à l’impact environnemental de l’entreprise dans sa globalité. Cela dit, cette méthode est complémentaire aux deux autres pour avoir une vision plus fine de son empreinte écologique.

L’ensemble de ces outils sert surtout de référence pour mettre en place les actions plus écologiques.

6 astuces pour réduire son impact écologique

Après avoir calculé l’impact environnemental de votre entreprise, il est temps de mettre en place quelques actions pour le réduire. Voici quelques astuces (liste non exhaustive) :

• Choisir des modes de transport plus écologiques : comme le covoiturage pour les courtes distances et le train pour les déplacements professionnels plus éloignés.
• Produire plus responsable : et ce, aussi bien au niveau des modes de production que de l’utilisation des ressources (notamment les énergies renouvelables).
• Produire moins : en particulier si vous avez régulièrement des invendus. L’idée est alors de produire en fonction de la demande, et non de produire toujours plus pour inciter à la consommation.
• Sélectionner des fournisseurs respectueux de l’environnement : ce peut être des fournisseurs à côté de chez vous et/ou des fournisseurs qui mettent en place des actions concrètes pour réduire leur empreinte carbone.
• Recycler : uniquement les déchets qui ne peuvent plus être utilisés, car le recyclage n’est pas neutre écologiquement.
• Donner ses invendus : les invendus stockés dans votre entrepôt peuvent aussi augmenter votre impact carbone (que ce soit pour la gestion du stockage, la consommation électrique ou l’agrandissement de l’espace). Donner vous permet ainsi de réduire cet impact, tout en démontrant votre solidarité.

Done vous aide justement à réduire l’impact environnemental de votre entreprise en facilitant le don à des associations situées à proximité. Nous gérons l’ensemble du processus afin que vous puissiez vous consacrer sur votre cœur d’activité.