Les impacts positifs de la valorisation des invendus

Impact environnemental, sociétal, financier et organisationnel : découvrez tous les effets positifs de la valorisation des invendus.

Depuis le 1er janvier 2022, les entreprises ne peuvent plus jeter leurs invendus non-alimentaires. À la place, elles doivent les revaloriser. C’est-à-dire les réemployer, les réutiliser ou les recycler. Ces méthodes visent à réduire le gaspillage et l’accumulation des déchets. Mais toutes n’ont pas les mêmes effets. Découvrez les impacts de la valorisation des invendus non alimentaires.

3 méthodes pour valoriser ses invendus

Les invendus désignent “l’ensemble des produits non alimentaires neufs, en sortie de magasin ou d’usine, qui n’ont pas pu être vendus via les circuits de vente traditionnels des fabricants et distributeurs, ni valorisés via leurs canaux internes”.


Avec l’entrée en vigueur de la loi AGEC, les entreprises disposent alors de plusieurs voies d’écoulement : le déstockage, le don aux associations, les circuits de réparation ou le recyclage.
Bien souvent, les entreprises optent pour le déstockage. Après tout, les sociétés de déstockage rachètent les invendus. Ce qui permet ainsi de réduire les pertes. Certes. Mais financièrement, c’est loin d’être avantageux, car ces sociétés rachètent vos invendus au rabais. Sans oublier qu’elles ne valorisent pas ces produits non alimentaires. Elles se contentent de proposer des produits neufs à la vente via un autre canal de distribution.


C’est pourquoi, la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire préconise 3 autres modes de valorisation des invendus.

1. Le réemploi

C’est le modèle privilégié par la loi AGEC. Et pour cause, il s’agit de donner vos invendus à des associations. Bien souvent, ce sont des organismes d’intérêt général qui viennent en aide à des personnes en difficulté : familles aux faibles ressources, étudiants sans argent, femmes seules avec enfants, personnes sans domicile fixe… Avec ce mode de valorisation des invendus, les entreprises ont un maximum d’impact sur la société.


Bon à savoir : il est possible de donner tous types d’invendus à des associations. L’important, c’est qu’ils soient encore en état de fonctionnement ou utiles pour les projets (pièces détachées, pièces à recycler pour récolter des fonds). Par exemple, les entreprises du secteur textile peuvent donner des vêtements retournés par les clients, les grandes surfaces peuvent donner des produits d’hygiène dont l’emballage a été abîmé, les entreprises peuvent donner leur mobilier usagé en cas de déménagement, etc.

2. La réutilisation

Les produits invendus ne sont pas toujours en bon état. Il arrive parfois qu’une réparation ou qu’un nettoyage soit nécessaire. Par exemple, un ordinateur qui présente quelques bugs devra être réparé. Ou encore un vêtement qui a été tâché devra être lavé en profondeur pour être réutilisé.
L’entreprise peut alors mettre en place des actions en interne (notamment si elle dispose d’une équipe produit dédiée) ou faire appel à un centre spécialisé dans la réparation.
Les produits ainsi réparés pourront retourner sur les canaux de distribution classique (avec la mention reconditionnée) ou être donnés à des associations.

3. Le recyclage

Cette option de valorisation des invendus est à utiliser en dernière instance, lorsque les produits ne sont ni utilisables, ni réparables. L’idée est de démanteler ledit produit afin de récupérer ses matières : bois, métal, fer, plastique… Celles-ci sont alors réutilisées pour fabriquer d’autres produits. Ce peut être des produits similaires ou totalement différents.
L’avantage de cette méthode est qu’elle limite le gaspillage et l’accumulation des déchets. En revanche, elle est loin d’être neutre écologiquement. Pour transformer un produit, les entreprises doivent consommer de nombreuses ressources, comme d’autres matières pour créer un nouvel article ou simplement de l’énergie pour l’électricité.

Les impacts de la valorisation des invendus

Impact environnemental

310 millions de tonnes de déchets ont été produites en 2020, soit 4,6 tonnes par habitant. C’est énorme ! Et même si ce chiffre diminue, il est primordial de continuer les efforts pour réduire les déchets sur la planète. C’est justement l’objectif des méthodes de valorisation des invendus. Réemploi, réutilisation et recyclage visent chacun à limiter le gaspillage.


En plus, certaines de ces méthodes participent à une utilisation intelligente des ressources. En particulier le don associatif. Et oui, en recevant les invendus de magasins , les bénéficiaires n’ont pas besoin d’acheter des produits neufs (comme des vêtements, des articles d’hygiène, des meubles…). Or s’il y a moins de personnes qui achètent du neuf, il y aura progressivement moins de production à outrance.

Impact organisationnel

La valorisation des invendus est aussi une excellente manière de mieux gérer son stock. Et ce, à plusieurs niveaux :

  • Un écoulement plus rapide des stocks : si vous développez une meilleure gestion des invendus, votre entrepôt de stockage sera mieux organisé. Il ne contiendra que les produits prêts à être mis en vente ou livrés.
  • Une prise de conscience : en identifiant la cause des invendus, les entreprises peuvent prendre conscience d’une éventuelle surproduction. Elles pourront alors s’organiser pour produire en adéquation avec la demande des consommateurs.

Impact financier

Avant l’entrée en vigueur de la loi AGEC, la valeur marchande des invendus représentait plus de 4 milliards d’euros, soit en moyenne, 3 % du chiffre d’affaires des entreprises. La perte sèche est colossale.
Dans l’imaginaire collectif, la seule manière de la colmater, c’est de passer par le déstockage. C’est une erreur ! Il existe une autre manière de limiter cette perte, tout en valorisant ces invendus : le don aux associations .
En effet, le gouvernement encourage le don (mécénat d’entreprise)via des avantages fiscaux. Lorsque vous donnez vos invendus, vous bénéficiez d’une réduction d’impôt correspondant à 60 % du montant du don. C’est nettement plus intéressant que la vente d’invendus à des usines de déstockage.

Impact sociétal

Là encore, l’impact sociétal de la valorisation des invendus concerne essentiellement le don aux associations. À travers cette action, vous aidez indirectement les bénéficiaires de l'association. Bien souvent, ce sont des personnes disposant de faibles ressources. En leur donnant vos invendus, vous les aidez à améliorer leurs conditions de vie ; que ce soit à travers des vêtements, du mobilier, des matériaux de construction, des produits d’hygiène… Vous répondez ainsi à leurs besoins de première nécessité.


Cet acte de générosité contribue également à améliorer votre image de marque auprès de vos clients et partenaires. Vous avez donc tout intérêt à valoriser vos invendus, et surtout à les donner.

Valorisation des invendus - Done vous accompagne

Si le don aux associations est la méthode de valorisation des invendus ayant le plus d’impact, c’est loin d’être la plus simple. Et pour cause, les entreprises doivent trouver des associations intéressées, gérer la distribution, rédiger une convention de don, suivre la réception des reçus fiscaux, etc. Des démarches complexes qui sont simplifiées grâce à Done. Nous intervenons à toutes les étapes de dons afin que vous puissiez valoriser vos invendus.

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