Comment optimiser le flux de marchandises dans votre entrepôt ?

Découvrez comment optimiser votre gestion des flux de marchandises et améliorez la satisfaction client, réduisez les délais de livraison, les coûts, …

Tout ce qui rentre dans un entrepôt de stockage a vocation à en sortir. Chaque jour, des dizaines, voire des centaines de marchandises y circulent, pour transiter entre le fabricant et le distributeur ou consommateur final. Gérer efficacement ces flux répond à de multiples enjeux pour les organisations : satisfaction des clients, réduction des délais de livraison, maîtrise des coûts, gestion des ressources, … Alors comment optimiser les flux de marchandises dans votre entrepôt ? Voici quelques pistes.

La définition des zones de l’entrepôt pour optimiser la gestion des flux des marchandises

C’est l’étape préliminaire à toute gestion de flux logistique. Elle peut se réaliser lors de l’installation d’une entreprise ou la réorganisation de l’entrepôt de stockage.
Dans tous les cas, l’objectif est de définir différentes zones pour différents flux de marchandises et activités. Voici les principales :

  • Les flux internes : ce sont les flux de production qui permettent la fabrication d’un nouveau produit à partir de différents composants ou matières premières. Ils englobent la transformation, l’usinage, la manipulation des marchandises (manutention), le stockage et la gestion des stocks intermédiaires.
  • Les flux externes : ils se divisent en deux sous-catégories, les flux d’approvisionnement en provenance des fournisseurs et les flux de distribution à destination des distributeurs ou consommateurs finaux.
  • La zone technique : c’est ici que sont rangés les engins de manutention (chariots, transpalette, gerbeur, grue d’atelier, …).
  • La zone administrative : c’est là que se déroulent la gestion de l’entrepôt et la réflexion autour de l’optimisation des flux de marchandises.
  • Les autres zones : comme les vestiaires, les toilettes, les salles de pauses, les espaces dédiés aux transporteurs routiers, …


Sans cette étape préalable, il sera difficile d’optimiser efficacement ses flux logistiques.

L’identification des ressources

L’objectif de la gestion des flux d’entrée et de sortie, c’est d’optimiser l’utilisation des ressources, que ce soit en termes de personnel (temps de travail ou nombre de personnes), de dépenses ou encore de machines.
Pour utiliser ces ressources de manière optimale, il convient d’abord de faire un état des lieux :

  • Combien de personnes travaillent au sein de l’entrepôt ?
  • Quelles sont leurs tâches ?
  • Combien de temps mettent-elles à effectuer chaque tâche ?
  • Est-il possible de réduire ce temps passé ?
  • Combien de machines sont utilisées chaque jour ?
  • Quel est leur état de fonctionnement ?
  • Sont-elles révisées régulièrement ?


L’idée est de bien comprendre le fonctionnement actuel de l'entrepôt pour identifier toutes les étapes où des ressources sont gaspillées. Par exemple, à travers du stockage inutile, des délais d’attente trop longs, une surproduction, …

La cartographie des flux de marchandises

Corollaire de l’identification des ressources, la cartographie des flux logistiques vise à réduire les points de friction dans la chaîne d’approvisionnement.
Pour cela, il convient de faire un schéma de l’ensemble des flux (internes et externes).
Ce schéma permet ensuite d’identifier les axes d’amélioration, tels que : une distance excessive d’accès aux marchandises, des trajets à optimiser, des risques d’encombrement, des ruptures de stocks ou surstocks trop fréquents, …
En utilisant les bons outils de gestion supply chain, vous pourrez également réaliser des simulations pour identifier les actions les plus efficaces en matière d'optimisation des flux de marchandises.

La stratégie de zonage de l’entrepôt

Une fois que les bases sont posées, il est temps de réfléchir à la stratégie pour optimiser les flux de marchandises. Celle-ci doit prendre en compte différents facteurs :

  • Le type d’entrepôt : est-ce qu’il s’agit d’une classe A, B ou C ?
  • Le volume de stockage : autrement dit, la surface au sol multipliée par la hauteur du bâtiment. Ce critère est indispensable pour trouver et gagner de la place au sein de l’entrepôt.
  • La nature et le type de marchandise : par exemple, s’il s’agit de produits dangereux, périssables, secs, liquides, fragiles, encombrants, hors gabarit, … La stratégie supply chain devra alors être adaptée aux spécificités de chaque marchandise.
  • La méthode de gestion des stocks utilisée : comme ABC, LIFO (last in last out), FIFO (first in first out), flux tirés, flux tendus, flux synchrones, flux poussés, … . La méthode choisie dépend de chaque secteur d’activité, du type de marchandises et des exigences des clients finaux.

Les outils de gestion logistique

Afin d'optimiser vos flux de marchandises, vous aurez nécessairement besoin d’un WMS (Warehouse Management System). Cet outil de gestion vous permet de coordonner et suivre l’ensemble des opérations logistiques.
Pour bien choisir le vôtre, vous devez prendre en compte plusieurs critères, tels que : les fonctionnalités proposées, le type d’entrepôt, la simplicité d’utilisation, les compétences en interne, la compatibilité avec votre stack technologique ou encore votre budget.

La gestion des invendus

L'optimisation des flux de marchandises n’est pas synonyme de disparition des invendus. Même en adoptant la meilleure stratégie supply chain, il reste encore de nombreux produits qui ne trouveront pas preneur (que ce soit à cause d’une fin de série, d’un retour client , d’une nouvelle collection, …).


Il vous revient donc de trouver la meilleure manière de les écouler. Pour rappel, la destruction n’est pas une option depuis l’entrée en vigueur de la loi AGEC.
Alors comment faire ? Plusieurs solutions s’offrent à vous, comme le recours à des magasins de déstockage, le recyclage ou encore le don aux associations. Et c’est justement cette dernière méthode qui est préconisée par le gouvernement. Pour preuve, il octroie aux entreprises mécènes une réduction d'impôt correspondant à 60 % de la valeur de leurs dons.


Malgré cet avantage, le don aux associations pose un problème : c’est du travail en plus pour les logisticiens. C’est vrai ! À moins de passer par Done.
En tant que facilitateur de don, nous nous chargeons de toutes les étapes du don. C’est-à-dire que nous vous aidons à trouver une association à proximité de votre entrepôt, nous réalisons l’acheminement des marchandises jusqu’à l’association, nous générons la convention de don et le reçu fiscal pour que vous bénéficiiez de la réduction d'impôt.


Avec Done, vous optimisez vos flux de marchandises sans effort.

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