LES INVENDUS DE LA GRANDE DISTRIBUTION - QUE FAUT-IL EN FAIRE ?

Textile, aliments, produits d’hygiène, électroménager… Les grands magasins vendent des millions d’articles. Mais les tendances, les renouvellements de gamme, la surproduction ou une mauvaise gestion des commandes peuvent générer des invendus. Avec le durcissement de la réglementation en matière de réduction du gaspillage, les hypermarchés doivent trouver des solutions pour écouler leurs stocks. Alors que faire des invendus en grande distribution ? Découvrez les réponses.

Les invendus de grande distribution, une variété de stocks

Les grandes surfaces vendent aussi bien des produits non-alimentaires que des produits alimentaires. Mais pour chaque catégorie, les enjeux et les règles de distribution varient.

Les produits alimentaires

Les denrées alimentaires sont très souvent invendues à cause d’un dépassement des dates de péremption. Sur ce point, il convient de distinguer :

• Les produits frais : les viandes, poissons, fruits et légumes ont une date limite de consommation (DLC) extrêmement rapprochée de leur mise en circulation. Sans oublier les exigences liées à la chaîne du froid qui impose parfois de jeter les aliments frais.
• Les produits non frais : une mauvaise gestion des stocks ou une surproduction empêche les entreprises de grande distribution de tout vendre dans les temps. Ce qui conduit alors à des invendus lorsque la date limite d’utilisation optimale (DLUO) est dépassée.

Quels qu’ils soient, ces produits ne sont légalement plus propres à la consommation dès lors que la date de péremption (DLC) est dépassée. Ils ne peuvent donc être vendus ni même être donnés. Ce qui génère des millions de tonnes de déchets alimentaires ( 8,7 millions de tonnes en 2020 ). Cela dit, les entreprises de grande distribution peuvent toujours donner leurs invendus alimentaires dont la DLUO est dépassée.

Même si la lutte contre le gaspillage alimentaire est primordiale, nous traitons principalement des produits non-alimentaires dans cet article. En effet, lorsqu’elles ne sont plus du tout consommables, les denrées alimentaires sont jetées sans alternatives possibles. Or, chez Done, nous cherchons justement des alternatives.

Les produits non-alimentaires

Les supermarchés peuvent proposer une grande diversité de produits non-alimentaires, tels que :

• Des produits d’hygiène ;
• Des produits d’entretien ménager ;
• Des vêtements et des chaussures ;
• Des meubles ;
• Des articles de jardin et de maison ;
• Des jouets ;
• Des fournitures scolaires, etc.

Chacun de ces produits peut devenir invendu à cause d’un défaut d’emballage, un retour produit, l’arrivée d’une nouvelle collection…

Quelle qu’en soit la raison, ces invendus s’accumulent dans l’entrepôt, provoquant des coûts supplémentaires à cause du surstockage. L’objectif est de les écouler rapidement pour réduire les frais. Mais depuis l’entrée en vigueur de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC), les entreprises de grande distribution n’ont plus le droit de détruire leurs invendus non-alimentaires. Alors comment les écouler ? Done vous propose quelques astuces.

4 solutions pour écouler ses invendus non-alimentaires

Les sociétés de déstockage

Les sociétés de déstockage récupèrent les fins de série et invendus des grandes distributions afin de les vendre en dehors des circuits de commercialisation classique. C’est le circuit de déstockage. Les consommateurs bénéficient de produits à prix cassés.
Mais si ces grossistes sont capables de proposer des rabais si importants, c’est parce qu’ils achètent aussi votre stock d’invendus à prix cassés. Alors si vous réduisez votre stock , ce n’est pas avec cette stratégie que vous ferez de réelles marges.

Bon à savoir : en plus des limites financières du déstockage, sachez que les sociétés de déstockage n’acceptent pas toujours les retours clients ou les produits présentant des défauts (même si c’est juste l’emballage qui n’est pas parfait).

La vente aux enchères

À côté des entreprises de déstockage, vous pouvez passer par la vente aux enchères.
Ici, ce n’est pas la société d’enchères qui définit le prix, mais les acquéreurs.
Concrètement, lors de la vente, la société d'enchères définit les conditions de la vente en précisant, l’heure de début, l’heure de fin, le listing précis des articles mis en vente, le prix de départ et le prix de réserve. De votre côté, vous définissez le prix de réserve. C'est-à-dire le prix minimum auquel le produit doit être vendu. La plupart du temps, cela correspond au coût global de l’article. Dans ce cas, vous ne réalisez aucune marge. Mais au moins, vous couvrez l’ensemble des charges relatives à la fabrication du produit, sa commercialisation, son transport, etc.

L’avantage, c’est que les acquéreurs peuvent proposer un prix supérieur à ce prix de réserve. Vous permettant ainsi de réaliser une marge, même sans passer par le réseau de distribution traditionnel. Sachez toutefois que la société de vente aux enchères prendra une commission sur la vente. Et puis surtout, vous n’avez aucune garantie que l’acquéreur fera monter les enchères. Cela revient un peu à jouer à la loterie !

Cette stratégie peut être utilisée par les entreprises de grande distribution qui disposent d’invendus en quantité importante. En effet, la plupart du temps, les acquéreurs achètent des palettes de produits, et non des produits à l’unité.

Le recyclage

Depuis quelques années, le recyclage est mis en avant par de nombreuses entreprises. Après tout, il permet de donner une seconde vie à des produits qui ne trouvent pas preneur.
Alors certes, c’est une excellente idée, nettement plus avantageuse que la destruction pure et simple des invendus de grande distribution.
Mais ne croyez pas qu’il s’agisse d'un acte 100% écologique ! Et pour cause, le recyclage exige la mobilisation de nombreuses ressources pour transformer des produits. Il nécessite l’utilisation de nouvelles matières premières pour compléter le produit final, sans oublier toutes les dépenses énergétiques nécessaires à cette transformation.
Et lorsque le recyclage concerne des produits neufs en parfait état, il ne leur redonne pas une seconde vie, puisque ces produits n’ont même pas eu l’opportunité d’avoir une première vie.
C’est donc une stratégie à privilégier uniquement si vos invendus ne peuvent être utilisés par des tiers (que ce soit des consommateurs ou des associations).

Le don aux associations

Plutôt que de vendre leurs produits invendus à prix cassés, les entreprises de grande distribution peuvent / ont la possibilité de les donner à des associations. Voici pourquoi :

• Un impact positif : en donnant à une association solidaire, vous contribuez directement à sa mission. Par exemple, en donnant des vêtements à des familles aux faibles ressources, en donnant des fournitures scolaires à des enfants défavorisés, en donnant des protections hygiéniques à des femmes en situation de précarité menstruelle…. Quelle que soit la nature de vos invendus, vous pouvez aider des milliers de ménages en écoulant votre stock.
• Une réduction fiscale : le don aux associations caritatives est si bénéfique à la société que le gouvernement vous offre des avantages fiscaux. À travers cet acte de générosité, vous pouvez obtenir une réduction d’impôt de 60% du montant du don ( plus d’infos ).
• Une amélioration de l’image de marque : à travers le don, vous témoignez de vos valeurs de générosité, de solidarité et d’engagement. Toutes ces valeurs se reflètent directement sur votre image de marque et la perception des consommateurs. Ils verront votre entreprise sous un nouvel angle, et seront plus enclins à acheter vos produits plutôt que ceux des concurrents qui préfèrent miser sur le déstockage.

En plus, le don aux associations est ultra simple si vous passez par Done. Nous nous chargeons de trouver des associations qui correspondent à vos valeurs. Ensuite, nous gérons l’ensemble de la logistique pour l’acheminement des marchandises. Enfin, nous vous transmettrons directement votre reçu fiscal pour que vous puissiez bénéficier de la réduction d'impôt.